ARTICLE
ABSENCE AU TRAVAIL, UNE CULPABILITÉ DÉMYSTIFIÉE…
Et « la chance » tourne et le téléphone sonne et sans aucune coupure avec le travail, je me rends chercher mon enfant à la garderie.
Plusieurs fois dans le passé, on me disait que je prenais trop les choses (du bureau) à coeur!
Un beau et joyeux problème, comme certains disent. Encore aujourd’hui, je ne me cacherai pas derrière ces présents mots, disant que j’ai ouvertement trouvé la solution ou identifié la source précise.
Commençons par le commencement… cette forte implication au travail, ce dévouement, ce mode en position alerte au moindre détails, informations, subtilités et j’en passe, cotoient tant la performance au travail que la définition de soi par le travail accompli.
Si on prend un temps d’arrêt et un pas de recul, il y a vous, l’employé, et en arrière scène votre conjoint.e, vos enfants, sans parler de la famille élargie et de votre cercle social. Pendant un temps indéterminé, vous pouvez compter sur la vie pour que votre surplus d’engagement envers le travail ne fasse aucun ravage à cet arrière scène et vous revenez à la maison heureux et accompli du travail. Puis, le cycle de la vie se manifeste de plus en plus fort et soudainement, cet arrière scène est écorché ou écope de la relation entre vous et votre travail. Ainsi, ces pointes de tarte de votre vie sont affectées et il y a un déséquilibre dans votre vie. Est-ce que c’est surprenant? Non.
LA CULPABILITÉ… je me rappelais quand je me rendais « à la course » chez un client traversant le grand stationnement, le poulx dans le tapis, tentant de me rappeler des points à aller valider, puis le temps de quelques secondes, je me disais qu’est-ce que je fais là? Quelles sont MES priorités? Puis, au même moment, il n’y aurait pas fallu que la garderie me téléphone pour me dire que mon enfant est malade… Quelle mère je suis? Qu’est-ce qui me dérange le plus?
Et « la chance » tourne et le téléphone sonne et sans aucune coupure avec le travail, je me rends chercher mon enfant à la garderie. Progressivement, une vague de culpabilité m’envahit et se terminera à mon retour au bureau, bien souvent le surlendemain, car il faut raisonner que dans un monde humain un 24 heures sans fièvre est de mise.
Enfin, ce sentiment d’être à la maison avec son enfant malade et vouloir être au travail, rappelle à ceux qui vivent ces situations qu’il faut se conditionner autrement! C’est nous et notre famille qui sont présents lors des tempêtes et des feux d’artifices de la vie, et non, le travail. Revenir à qui nous sommes à la base et cette base est la maison ❤️.