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Le plaisir au travail!

Il faut vouloir l’humain a son meilleur, tant pour lui avant tout, pour sa famille, et pour vous ensuite…

Au premier abord, est-ce que le mot plaisir va avec le mot travail? Et si, on voyait la notion de travail autrement? Si le travail devenait un projet de vie, ou une série de projets plus stimulants les uns que les autres. Après tout on se définit dans notre vie personnelle et passons la majeure partie de notre semaine consacrée à notre travail (ci-après projet). Alors, si l’on peut aussi se définir par le ou les projets que nous entreprenons, ce serait plus que merveilleux!

 

Je n’aurais pas employé ces mots avant… nous apprenons tous en étant adulte (et même si nous portons fièrement le bagage soit d’une vie, d’un diplôme obtenu, etc.). Plusieurs phases se succèdent tout au long du projet. La performance en est une et on croit en plein cœur de cette performance se définir, oui en quelque sorte, du moins ensuite on définit nos limites pour mieux nous apprécier en tant qu’humain, en tant que parent. Puis (et rarement inversement), vient réellement la notion de plaisir au travers des projets.

 

Probablement pour une minorité (je l’espère), on a connu cet écho d’une vive discussion, disons-le ainsi poliment, dans un milieu de travail. Pour certains, cet univers est quotidien ponctué de moments de tranquillité jusqu’à ce que le patron retombe dans ses vieux souliers. Nous pouvons les appeler les sauts d’humeur, le manque de crédibilité en tant que patron, le manque de professionnalisme, la confiance de gestionnaire gonflé, mais une chose est sûr le plaisir n’y est pas, ni pour le patron, ni pour les employés (qui restent).

 

Quand on peut tourner la page et découvrir un milieu de travail ancré dans le plaisir et le vieux dicton « les bottines doivent suivre les babines » existe, alors là c’est merveilleux. En tant qu’employé, tu as les épaules libres, tu es libre de t’exprimer, de te tromper… Ce plaisir se traduit par la constance avant tout, ici la constance au travers des semaines, par une communication basée sur le respect (la base, quoi), par la chimie d’équipe, par la reconnaissance quotidienne (ici on ne parle pas de boni, etc.), mais de civilité, d’un merci sincère, d’un sourire. Le plaisir se traduit aussi par l’écoute de l’autre, une écoute active et aussi, une écoute de soi pour mieux écouter les autres.

 

Le plaisir est même perceptible quand le projet connait des moments plus instables, car le plaisir rappelons-le est constant. On peut tenter d’innover pour faire vivre le plaisir dans le projet, les 5 à 7 sont peut-être résolus si on veut innover, mais une chose est certaine, il ne faut pas que les employés attendent après l’arrivée d’un 5 à 7 pour avoir du plaisir! Ceci signifie que le plaisir n’est pas ancré dans l’entreprise.

 

En terminant, nous n’avons pas nécessairement à nous casser la tête pour que le plaisir existe, il faut en premier temps y croire! Y croire et ne pas vouloir une baisse de performance des employés, un roulement de personnel, des moments tendus, un milieu toxique, etc. pour agir. Bref, il faut vouloir l’humain a son meilleur, tant pour lui avant tout, pour sa famille, et pour vous ensuite.